Comment cuisiner en pleine nature ?

Peu importe le type de voyage que vous effectuez, il y a un forcement un moment où vous vous arrêtez pour manger. Si vous êtes chez le Bigfoot, c’est probablement que vous pratiquez régulièrement le trek, la randonnée ou n’importe quel autre sport en extérieur, nomade ou pas. Mais alors, comment se préparer à manger dans la nature ? Aujourd’hui le Bigfoot revient sur comment préparer à manger en utilisant les éléments présents autour de vous, mais aussi les équipements à ne pas oublier avant de partir

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ARRRGGG ! J’ai faiiiiiiim !

Définir le matériel nécessaire et minimum

Pour vous nourrir sur plusieurs jours, il vous faut un minimum de confort. En montagne et en pleine nature en général, la température descend vite avec la nuit et il est probable qu’un bon repas chaud vous réconfortera après une journée d’efforts avant de vous jeter dans votre sac de couchage. Mais, que devez-vous emmener et pourquoi ?

Contenants, épices et ustensiles

Définir à l’avance vos repas et recettes vous permettra de comprendre et de prévoir quels ustensiles et ingrédients vous devrez emporter. Pour la randonnée et le trek, on privilégiera donc les recettes les plus simples possibles avec seulement un plat ou de l’eau à faire réchauffer de manière à n’emporter qu’une popote servant de casserole et d’assiette. En camping, plus sédentaire, vous pourrez varier les ingrédients et apporter plus d’ustensiles. Dans les deux cas, prévoyez des épices comme du sel, du poivre, de l’huile ainsi que de quoi relever les plats que vous préparer. Attention, les plats lyophilisés et les conserves sont en général assez salés. 

Les techniques de cuisson

Cuisiner en pleine nature peut s’avérer être un bonheur comme un cauchemar. En effet, il suffit d’avoir oublié un ingrédient ou un ustensile et vous voilà dans de beaux draps ! Quand vous partez en trek ou en expédition nomade, il est nécessaire de bien vérifier plusieurs fois que vous avez bien tout le matériel nécessaire et qu’il est en état. Vous devrez ensuite savoir vous en servir pour passer en cuisine !

Feu de camp

Il y a peu de technique de cuisine aussi plaisante que le feu de bois en camping ou en randonnée et qui nécessitent aussi peu d’ustensiles. Dans certaines régions, les feux de bois sauvage sont interdits, car ils constituent un risque d’incendie trop important. S’ils sont autorisés dans votre région, vous n’aurez plus qu’à transporter une grille avec vous pour griller votre viande, vos légumes et champignons ou encore faire cuire vos pâtes et votre riz en totale autonomie. Vous pouvez donc y cuire toute sorte de protéines, mais aussi des féculents comme des pommes de terre en les déposant directement dans le feu. En revanche, cette technique est limitée s’il pleut, ou bien si vous êtes dans une région humide, car le bois ne prendra pas.

Réchaud à gaz

Les réchauds à gaz ou à alcool sont le standard de la cuisine en camping et en bivouac sauvage. En effet, ils permettent de préparer toutes les recettes que vous voulez. Pour la randonnée et le bivouac, il existe deux grands types de réchauds qui sont adaptés : les réchauds à gaz classiques et les réchauds rapides type jetboil. Les réchauds classiques permettent de cuisiner toutes les recettes avec n’importe quel ustensile, tandis que les réchauds rapides sont conçus pour chauffer une tasse d’eau en quelques instants. Ces derniers permettent donc la préparation de moins de recettes, mais sont beaucoup plus rapides.

Barbecues portables

Permettant de griller de la viande ou des légumes en pleine nature sans faire de feu à même le sol, ces barbecues sont bien souvent tolérés partout. Il existe aujourd’hui des centaines de guides de recettes au barbecue qui vous permettent de cuisiner de bons petits plats n’importe ou. Vous devrez en revanche les transporter constamment avec vous et emporter également le carburant nécessaire, à savoir du charbon de bois et des allume-feu. Certains modèles de barbecues sont dits à usage unique et permettent de profiter des avantages sans avoir à trop se préoccuper de comment faire du feu. En effet, il suffit de les allumer pour cuisiner dessus et une fois vide, ils sont légers et faciles à compacter. C’est, selon le Bigfoot, le meilleur compromis en plus d’un réchaud pour profiter de recettes originales et qui changent lorsque vous voyagez.

Poêle et casseroles

À utiliser sur toutes les méthodes de cuisson précédentes pour contenir vos repas, elles peuvent également servir d’assiettes ou de plats. Assez pénibles à transporter, on leur préfèrera les popotes ou les petits modèles pour gagner en poids et en place. Elles sont plus adaptées au camping et au bivouac de plusieurs jours et de préférence pas trop loin de votre voiture.

Four enterré et cuisson sur pierre

Plutôt adaptés au Bushcraft, bivouacs et campements sauvages de plusieurs jours, ces deux techniques de cuisson ancestrales permettent de revenir sur les traces de nos ancêtres. Pour le four enterré, il suffit de creuser un trou et d’y jeter des braises très chaudes. Disposez quelques pelles de terre sur les braises, déposez vos aliments enroulés dans du papier aluminium puis rebouchez le trou. De cette manière, la chaleur va se concentrer sous terre et cuire vos aliments dans leur papillote ! Cette méthode est idéale pour les pommes de terre, les poissons et même les viandes. Pour la cuisson sur pierre, c’est plus simple. Après avoir fait votre feu de camp, trouver une pierre de préférence fine et plutôt plate. Après l’avoir bien nettoyée, déposez-la au centre de votre feu de manière à ce qu’elle soit bien à plat. En chauffant, la pierre deviendra votre plancha ! Ajoutez-y un peu d’huile et vous pourrez y cuire toute sorte de légumes et de viandes, des recettes saines comme à la maison !

Nourriture et cuisine

Quand vous êtes en mode nomade, plusieurs solutions s’offrent à vous pour vous restaurer le soir. Pendant la journée, la plupart des gens préfèrent faire un pique-nique léger, ou bien utiliser des snacks comme des barres protéinées ou des fruits secs. Le soir en revanche, vous devez faire un vrai repas afin de redonner du carburant à votre corps, de manière à être en forme pour le lendemain. Le point crucial lors de longs voyages est la conservation des aliments : contrairement au Bigfoot il vous est impossible de porter un frigo sur votre dos pendant des heures. Vous devrez donc emporter des aliments qui se conservent bien à température ambiante dès que vous partez plus de deux jours. Voici les aliments les plus répandus pour ce cas de figure ainsi que leurs avantages et leurs inconvénients respectifs : 

cuisine bivouac

Les aliments frais 

Pour partir plusieurs jours en trek, il existe certains aliments que vous pouvez conserver sans réfrigérateur. La plupart des légumes et des fruits constituent une entrée ou un dessert sympa si vous y ajoutez des épices ou de l’huile. Cependant, vous devrez prendre garde à ne pas les écraser dans votre sac. Les saucissons et certains fromages secs constituent de bonnes bases de pique-nique pour peu que vous ayez emmené du pain avec vous.

Les conserves de nourriture 

Plats complets ou ingrédients à part entières, les conserves de nourriture se gardent à température ambiante. En effet, le processus de mise en conserve permet de protéger les aliments pendant plusieurs années. Pour le trek et les aventures nomades, elles sont pratiques, mais sont un peu lourdes. En effet, l’eau et la saumure contenue dans les conserves ne sert, la plupart du temps, à rien et vous la transporterez donc pour la jeter plus tard. De plus, les boites de conserve sont pénibles à compacter et prennent de la place une fois vide, puisque vous ne jetez jamais vos déchets dans la nature (sinon vous aurez affaire au Bigfoot). En revanche, les plats en conserves sont souvent extrêmement nourrissants et réconfortants : qui ne rêve pas d’une plâtrée de raviolis à la viande, d’une tartine de pâté ou d’un gratin dauphinois après une longue journée en montagne ?

Les plats et ingrédients lyophilisés

Version déshydratée de plats ou d’ingrédients à conserver à température ambiante, ces éléments constituent généralement le meilleur rapport poids / apport énergétiques. Avec des dizaines de plats différents aux saveurs variées, il est certain que vous trouverez chaussure à votre pied. Pratiques à préparer, ils nécessitent uniquement de l’eau chaude et le sachet peut être utilisé pour manger dans la plupart des cas. Pour les ingrédients déshydratés comme la purée mousseline et autres haricots, vous devrez en revanche prévoir un contenant pour la préparation. Les plats et les ingrédients lyophilisés permettent de bien varier votre régime alimentaire, mais aussi de choisir des plats réconfortants et nourrissants pour chaque membre de votre groupe. Petit plus pour le trek, une fois terminés, il ne vous reste plus que les sachets à plier et à emmener dans votre sac à déchet. Un gain de place et de poids important.

Les ingrédients secs 

Les pâtes, le riz et la semoule sont des aliments très légers à transporter et qui procurent ce côté réconfortant à votre repas. En faisant simplement chauffer de l’eau avec un réchaud ou un feu de camp, il est possible de cuire ces aliments en quelques minutes. En revanche, cela ne constitue pas un repas complet, les pâtes, le riz et la semoule étant des féculents. Ce sont des aliments assez fades tout seuls et ils constituent plutôt une partie d’une recette, vous devrez donc y rajouter une sauce, du sel ou des épices.

Les snacks

Du beef jerky à la barre protéinée en passant par les fruits secs, il y a pléthore de saveurs qui sont plutôt légères à transporter tout en vous procurant un apport en énergie et en nutriment intéressant. Ces snacks ne constituent pas un repas complet et ne peuvent pas composer l’essentiel de votre alimentation, mais ils sont pratiques pour les petits creux et coups de mous sur la route puisqu’ils ne nécessitent aucune préparation.

La chasse, la pêche et la cueillette

Peu importe vos convictions, le fait de chasser, de pêcher ou de cueillir pour se nourrir est une des choses les plus naturelles pour nous et un apport nécessaire en protéines. En effet, bien que notre vie moderne nous ait fait perdre nos savoirs et nos réflexes de chasseur-cueilleur, nous en sommes toujours capables avec un peu d’entrainement. Comme pour toute chose, renseignez-vous scrupuleusement sur les espèces protégées, celles qui sont comestibles (en particulier les champignons) ainsi que sur les techniques de chasse et de pêche. Tuez uniquement des animaux que vous pouvez manger et de taille suffisante pour votre groupe sans en avoir trop et gâcher. Vous pouvez également constituer des pièges à animaux ou à poissons qui sont très efficaces. Pratiques, ces cadeaux de la nature se consomment grillés sur le feu, en brochettes, à la poêle ou encore en four enterré :

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